Face à l’indignation des différents hôteliers, Voyage-Sncf.com a annoncé renoncer à son partenariat avec la plate-forme d’hébergement entre particuliers Airbnb.
Cette opération avait pour but de proposer aux voyageurs de la SNCF de réserver leurs logements durant leur déplacement directement sur Airbnb.
Face à cette polémique, l’agence de voyage, filiale de la SNCF, a préféré abandonner l’accord.
Sous la pression des syndicats hôteliers, ce rapprochement avec l’économie collaborative aura tourné court après seulement une journée.
L’agence de voyage a déclaré vouloir prendre son temps pour mieux annoncer un futur accord et rassurer les professionnels de l’hôtellerie afin d’ensuite pouvoir faire un pas vers les nouvelles plateformes d’économie collaborative.
A la base il n’était prévu qu’un test de 6 mois, afin de voir si ce modèle était viable.
Le projet était pourtant séduisant et aurait permis de faire des économies aux participants qui auraient pu gagner des billets de train gratuits contre la location son logement vide afin de se payer son prochain voyage.
Pour pouvoir en profiter et recevoir « un aller-retour ou deux allers simples pour n’importe quel trajet en France, en seconde classe« , il aurait suffit de s’inscrire en tant qu’hôte sur Airbnb et de proposer son logement pour au moins 200 euros, et cela avant la date limite du 29 février de l’année prochaine. Certains clients auraient même déjà été contacté par mail par la SNCF pour proposer cette offre et les encourager à s’inscrire sur Airbnb.
Le but de l’opération était de faire gagner de nouveaux membres à Airbnb et de permettre à la SNCF de conserver les siens, face à la nouvelle concurrence des acteurs de l’économie collaborative et face à la baisse du tourisme.